Pour la maîtresse de mon fils
Pour la Maîtresse,
Des petits bonhommes, hauts comme trois pommes,
Et des petites bonnes femmes, tout comme.
Ils courent, jouent et cabriolent ou dansent
Autour d'un arbre dans une cour immense.
Sous les douces lumières de la maîtresse,
Ces enfants grandissent avec allégresse
Ils sont tout à la joie d'apprendre les choses
De ce monde rendu beau par cette rose.
Elle a un divin sourire empreint de rigueur
Et sait les contenir avec de la douceur.
Et bientôt, déjà, ils s’en iront tous en chœur
En lui chantant « adieu monsieur le professeur ! »
Yvon Peyrelade